La méthode de la préoccupation partagée (MPP)

En cette nouvelle année, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour une année remplie de bonheur, de réussite et de santé. Que chaque jour soit pour nos élèves une occasion de grandir, d'apprendre et de s'épanouir.
Bonne année à tous, que 2025 soit une année exceptionnelle pour chacun d'entre vous !
Nous souhaitons pour ce premier bulletin de l’année 2025 vous rappeler l’existence sur nos trois campus primaires d’un dispositif important qui soutient le climat scolaire: la méthode de la préoccupation partagée (MPP).
Qu’est ce la méthode de la préoccupation partagée ?
L’idée est de partir de la préoccupation des adultes en lien avec une situation de souffrance vécue par un élève, sans mentionner qu’il ou une autre personne est venu se plaindre.
La méthode a un enjeu : placer les élèves en position de rechercher par eux-mêmes une issue pacifique aux conflits. Elle apporte une réponse concrète, rapide, aux phénomènes de groupe, en rejetant toute recherche de causalité ou de catégorisation du phénomène.
La MPP s’appuie sur la nécessité de déconstruire l’effet de groupe. A cet effet, la cellule anti-intimidation est activée.
Des entretiens sont discrètement menés par des personnels formés auprès de la victime et des intimidateurs présumés. Il s’agit d’entourer la victime et de déconstruire l’effet de groupe, en individualisant chacun de ses membres.
Cette approche est non blâmante, en partant du principe que les sanctions peuvent être contre-productives dans des situations de harcèlement-intimidation.
En effet,il existe un risque de stigmatisation supplémentaire des personnes ciblées, dont la situation peut s’empirer avec les blâmes, alors que les adultes de l’école pourraient partir du principe que la situation est réglée.
De plus, les sanctions ne pouvant être collectives, alors que ces phénomènes sont à considérer en tant que dynamiques de groupe, elles risquent d’être et être vécues comme injustes.
Et pour finir, les mesures disciplinaires doivent être légitimées par des preuves, alors que trop souvent, si les adultes se rendent bien compte des souffrances vécues, il peut être difficile de pouvoir s’appuyer sur des faits concrets pour sanctionner les protagonistes. La plupart des situations qui remontent aux adultes se font via des faits ou propos rapportés.
Comme cette méthode est non-blâmante, les parents des intimidateurs présumés ne sont pas prévenus de l’activation de la cellule.
Qui active la cellule anti-intimidation ?
La cellule est activée par la direction à la demande soit :
- des enseignants
- des élèves
- des parents
De plus, à cet effet est mise en place une adresse email par campus: