Le LFI, Fier de Son Jeune Surfer en Pleine Ascension
Mahohi Nguyen Tang est un jeune élève en Filière française au LFI de Hong Kong. C’est sa passion indéfectible pour le surf et ses accomplissements récents dans ce domaine qui nous ont interpellé. En effet, du haut de ses 10 ans, avec détermination et persévérance, il a réussi à intégrer l'Équipe Nationale Junior de Surf de Suisse, pays d’où viennent ses parents. C’est une réalisation qui marque le début d'une aventure palpitante avec déjà deux compétitions majeures dans les mois à venir :
- Le 2-3 Novembre à Tai Long Wan, Hong Kong : Men’s Rising Star Competition Hong Kong Free Surfer Festival 2024
- Le 4-8 Décembre à La Playa de las Americas, Tenerife, Espagne : Tenerife Eurokids (Catégorie Under 10 years old), organisée par la Fédération Européenne de Surf
Accompagné de près par ses parents, Mahohi a un emploi du temps qui s’apparente à celui d’un sportif de haut niveau. Il va à l’école et fait ses devoirs tous les jours tout en se réveillant souvent plus tôt que les autres pour réaliser sa passion. Le LFI est fier de compter parmi lui des élèves comme Mahohi : multiculturel, multidisciplinaire et surtout qui nous prouve que là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Découvrons ensemble son parcours inspirant et ses rêves pour l'avenir dans cette interview.
Peux-tu te présenter s'il te plaît ?
Je m’appelle Mahohi NGUYEN TANG. J’ai 10 ans. Je suis né à Hong Kong. Mes 2 parents sont de nationalité Suisse, mais mon père est d’origine Vietnamienne et ma mère est Franco-Argentine. Je suis en CM2A, à Jardines.
Qu’est-ce que tu aimes dans le surf et depuis quand et à quelle fréquence pratiques-tu ce sport ?
J’aime l’eau et l’océan. J’adore les vagues et le fait que chacune est différente. J’aime particulièrement la sensation de glisser sur une vague. J'ai commencé le surf à 6 ans et je le pratique 6 jours sur 7 en ce moment comme c’est la saison de surf et que je me prépare à mes premières compétitions.
Tu fais maintenant partie de l’équipe nationale de surf de suisse ! Bravo ! C’est une concrétisation remarquable ! Raconte-nous comment tu as réussi cet accomplissement.
Chaque été je rentre en Suisse avec ma famille. On passe beaucoup de temps à surfer à Alaia Bay, la wavepool de Sion, en Suisse. C’est aussi là que l’équipe Suisse s'entraîne et qu’on a rencontré le sélectionneur national. On l’avait rencontré l’année dernière (été 2023) et comme je voulais faire partie de l’équipe nationale je me suis entrainé régulièrement pendant l’année. En août (dernier), il m’a proposé de rejoindre les juniors de l’équipe après m’avoir vu surfer.
Tu vas bientôt participer à 2 compétitions importantes. Comment te prépares-tu ? Comment te sens-tu ?
Je me sens bien ! J’ai au moins 5 cours de surf par semaine, avec 2 coachs différents. Le weekend je surfe avec mon père. Lorsqu’il n’y a pas de vagues, je fais de « l’ocean training » avec mes coachs : nage, apnée, lecture des courants, etc. Je fais aussi chaque semaine du surfskate et de la boxe avec mon grand frère et ma mère. Je joue aussi de la batterie. Tout ça m’aide à entraîner l’équilibre, la coordination, la glisse et la concentration. Mais je dois aussi me reposer pour arriver en forme aux entraînements et aux compétitions. Je pars bientôt en Suisse pour faire mes premiers entraînements avec l’équipe suisse, à la wavepool de Sion. Je dois aussi suivre un régime alimentaire adapté à mes besoins.
Tu surfes beaucoup et fais beaucoup d’activités en dehors de l’école. C’est impressionnant ! Décris-nous une journée bien remplie typique et dis-nous comment tu fais pour tout gérer.
Je me réveille à 5h30 et on va avec mon papa à la plage, car mon cours de surf débute à 6h. Je surfe jusqu’à 7h et on rentre vite se préparer. On part ensuite à 7h40 pour l’école. Je prends mon petit déjeuner dans la voiture. À la fin de la journée je rentre et je fais mes devoirs, puis c’est le diner en famille. Ensuite on lit avec mon papa et je me couche tôt. J’ai un programme très précis chaque jour et mes parents m’aident à gérer mon emploi du temps. Ils me rappellent ce que je dois faire.
Où/ comment te vois-tu en tant que surfer dans quelques années ? Aimerais-tu un jour en faire ton métier ?
J’aimerais être professionnel si je peux gagner ma vie (ainsi), mais je sais que c’est dur. En tout cas, j'aimerais continuer à vivre près de l’océan et des vagues, pour pouvoir surfer le plus possible.